RCF est devenu le cross-média et s’est enrichi d’une WEBTV. Foi et culture s’est enrichi du Parvis d’Avignon dans l’ancienne église des italiens sous la responsabilité du frère Samuel Rouvillois. De son côté, la présence chrétienne au festival s’est enrichie d’une présence d’évangélisation durant une bonne semaine chaque année pendant le festival. A Avignon, il avait lancé une feuille d’information, la feuille « Alleluia service ». Cette feuille n’existe plus sous sa forme originale, mais aujourd’hui beaucoup de paroisses ont leur site internet, leur feuille dominicale d’information et au plan diocésain, nous avons également un service d’information sur internet.
De son côté, l’Institut Diocésain de Formation continue à former des chrétiens qui se mettent au service de leur paroisse.
Je voudrais aussi lui rendre hommage pour ce qui me semble avoir été sa vertu dominante : l’humilité. Il était toujours attentif à la personne qu’il rencontrait, quelle qu’elle soit ; il ne se mettait jamais en avant, mais il était toujours présent à tous. De même, il était toujours prêt à se mettre au service de notre Église diocésaine, quelle que soit la mission qui lui était confiée. Son ministère a été très varié, le CCFD, l’action catholique, le service du tourisme et dans chacune de ses missions, il s’est donné à fond, sans faire de bruit, tout le monde en témoigne aujourd’hui.
Certes aujourd’hui les mouvements d’action catholique semblent s’essouffler dans beaucoup de diocèses, mais de nombreuses associations privées de fidèles voient le jour qui rassemblent des laïcs qui, ensemble, veulent mettre en œuvre tel ou tel charisme ou tel ou tel souci d’évangélisation. Il s’agit d’une autre forme pour les laïcs de remplir leur mission qui demeure d’être présence du Christ dans le monde comme l’avait dit le concile Vatican II.
Mais, au-delà du Père Robert Chave, je voudrais dire merci à tous les prêtres, qui chacun à leur manière et avec leurs qualités, leurs charismes ont œuvré au cœur de notre Église diocésaine toutes ces dernières années. Les uns ont semé, d’autres ont arrosé, mais c’était toujours le même Seigneur qui était à l’œuvre pour construire son corps qui est l’Église. Ils sont maintenant entrés dans leur éternité, ils forment maintenant l’Eglise d’Avignon du ciel, mais nous pouvons encore compter sur eux.
Il ne faut pas avoir peur de les prier à leurs intentions sur notre Église, car maintenant ils savent mieux que nous ce qui est le meilleur pour nous.Si nous pouvions prendre conscience de tous les liens qui nous unissent à l’Église du ciel, nous serions bouleversés de découvrir combien les saints originaires du diocèse, les grands et les petits sont attentifs à la vie de notre diocèse jusque dans les moindres détails.
Je ne cite personne, car j’aurais trop peur d’oublier tel ou tel qui, sans faire de bruit, a marqué les paroisses où il est passé, et il faudrait aussi faire mémoire de tous les laïcs qui à leurs côtés ont été d’authentiques apôtres au cœur du monde. Mais heureusement, les anges gardent mémoire de tout ce qui s’est vécu ici-bas et dans l’éternité, ils pourront nous le raconter.