Pour préparer l’éditorial, j’étais en prière devant la crèche quand soudain un santon s’est approché de moi, il avait les bras levés vers le ciel et
je l’ai reconnu aussitôt, c’était le Ravi qui tient tant de place dans nos crèches en Provence, même s’il n’est pas question de lui dans l’Évangile.
Sa mission est de s’émerveiller devant ce que le bon Dieu fait de beau
en venant habiter en nous et au milieu de nous. Il tenait dans ses bras levés un sac avec des collyres, vous savez ces médicaments qu’on instille dans les yeux.
Il m’a tendu son sac en me disant : "C’est pour tous les chrétiens du Vaucluse !" Comme je ne comprenais pas, il m’a expliqué : "A tous, je voudrais pouvoir faire partager mon secret. Je voudrais que désormais leurs yeux s’ouvrent sans cesse sur toutes les merveilles que Dieu fait dans leur vie. Pour cela, il faut qu’ils laissent Jésus prendre vie en eux. Alors, il leur donnera son regard, un regard capable de s’émerveiller ; il leur donnera son coeur, un coeur capable d’aimer et pas simplement du bout des lèvres mais du fond du coeur. Un coeur qui ne saura plus qu’aimer ! Et aimer divinement !"
"Il leur donnera surtout son Esprit Saint car je sais que Jésus, il compte sur eux, il compte sur eux pour construire la civilisation de l’amour dont nous parlait tant le prochain “bienheureux” Jean-Paul II."
Et voilà que le santon, le Ravi baissa les bras pour attraper un petit livre qu’il avait dans sa poche, je reconnus tout de suite un nouveau testament. Les pages en étaient toutes abîmées à force d’être tournées. Et voilà que le
Ravi avec son sourire des grands jours me dit : "Tu sais, ces hommes et ces femmes, ces chrétiens que tu rencontres à travers toutes tes visites pastorales, dis-leur comment ils ont à être les apôtres dont l’Église a besoin pour évangéliser aujourd’hui au coeur du monde, pour que le feu de l’amour se répande et cela en raison même de la grâce de leur baptême. C’est très simple : d’abord se laisser habiter par l’Esprit Saint, ensuite prendre du temps pour rester près de Jésus afin de recevoir toutes ses consignes et de se laisser transformer par lui ; alors, ils pourront partir sur les chemins du monde, avec seulement deux mots d’ordre : d’abord comme Jésus avec les disciples d’Emmaüs, qu’ils rejoignent leurs frères là où ils en sont de leur chemin, qu’ils fassent route avec eux en les écoutant ; en même temps, au fond de leur coeur qu’ils ne cessent de rendre grâce pour les merveilles de Dieu, tout ce que Dieu fait de beau dans la vie de ceux qui les entourent, enfin partout ! Ensuite, ils auront à prendre la parole, non pas pour faire de grands discours, mais pour témoigner. Leur témoignage devra être simple mais sortir du fond de leur coeur : “Jésus est vivant dans ma vie, j’en suis le témoin ! Et toi aussi, viens et vois toutes les merveilles que Dieu fait dans ta vie, tu verras pour toi aussi plus rien ne sera comme avant”."
Le ravi était content, il m’avait transmis son message pour vous, mais alors qu’il s’en allait pour reprendre sa posture devant la crèche, il se ravisa et me dit encore ces mots que je vous donne tels quels : "Tous ces chrétiens, qu’ils n’oublient jamais l’eucharistie ; c’est dans l’eucharistie qu’ils puiseront leur force, leur dynamisme pour être les apôtres dont le monde a besoin ; la messe ce n’est jamais une obligation, mais, pour nous, elle est une nécessité vitale pour pouvoir vivre et grandir en témoin au coeur de notre monde." Il avait la larme à l’oeil, tout était dit et déjà il pensait à l’eucharistie qui nous rassemble pour faire de nous tous les témoins de la présence et de la puissance de Jésus.
Cependant, il tourna encore une fois les pages de son Nouveau Testament et il me montra ces quelques mots de Paul pour que je vous les donne en guise de conclusion et que vous puissiez les redire : "Ce n’est plus moi qui vis, c’est Jésus qui vit en moi. Ma vie présente, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré pour moi !"
je l’ai reconnu aussitôt, c’était le Ravi qui tient tant de place dans nos crèches en Provence, même s’il n’est pas question de lui dans l’Évangile.
Sa mission est de s’émerveiller devant ce que le bon Dieu fait de beau
en venant habiter en nous et au milieu de nous. Il tenait dans ses bras levés un sac avec des collyres, vous savez ces médicaments qu’on instille dans les yeux.
Il m’a tendu son sac en me disant : "C’est pour tous les chrétiens du Vaucluse !" Comme je ne comprenais pas, il m’a expliqué : "A tous, je voudrais pouvoir faire partager mon secret. Je voudrais que désormais leurs yeux s’ouvrent sans cesse sur toutes les merveilles que Dieu fait dans leur vie. Pour cela, il faut qu’ils laissent Jésus prendre vie en eux. Alors, il leur donnera son regard, un regard capable de s’émerveiller ; il leur donnera son coeur, un coeur capable d’aimer et pas simplement du bout des lèvres mais du fond du coeur. Un coeur qui ne saura plus qu’aimer ! Et aimer divinement !"
"Il leur donnera surtout son Esprit Saint car je sais que Jésus, il compte sur eux, il compte sur eux pour construire la civilisation de l’amour dont nous parlait tant le prochain “bienheureux” Jean-Paul II."
Et voilà que le santon, le Ravi baissa les bras pour attraper un petit livre qu’il avait dans sa poche, je reconnus tout de suite un nouveau testament. Les pages en étaient toutes abîmées à force d’être tournées. Et voilà que le
Ravi avec son sourire des grands jours me dit : "Tu sais, ces hommes et ces femmes, ces chrétiens que tu rencontres à travers toutes tes visites pastorales, dis-leur comment ils ont à être les apôtres dont l’Église a besoin pour évangéliser aujourd’hui au coeur du monde, pour que le feu de l’amour se répande et cela en raison même de la grâce de leur baptême. C’est très simple : d’abord se laisser habiter par l’Esprit Saint, ensuite prendre du temps pour rester près de Jésus afin de recevoir toutes ses consignes et de se laisser transformer par lui ; alors, ils pourront partir sur les chemins du monde, avec seulement deux mots d’ordre : d’abord comme Jésus avec les disciples d’Emmaüs, qu’ils rejoignent leurs frères là où ils en sont de leur chemin, qu’ils fassent route avec eux en les écoutant ; en même temps, au fond de leur coeur qu’ils ne cessent de rendre grâce pour les merveilles de Dieu, tout ce que Dieu fait de beau dans la vie de ceux qui les entourent, enfin partout ! Ensuite, ils auront à prendre la parole, non pas pour faire de grands discours, mais pour témoigner. Leur témoignage devra être simple mais sortir du fond de leur coeur : “Jésus est vivant dans ma vie, j’en suis le témoin ! Et toi aussi, viens et vois toutes les merveilles que Dieu fait dans ta vie, tu verras pour toi aussi plus rien ne sera comme avant”."
Le ravi était content, il m’avait transmis son message pour vous, mais alors qu’il s’en allait pour reprendre sa posture devant la crèche, il se ravisa et me dit encore ces mots que je vous donne tels quels : "Tous ces chrétiens, qu’ils n’oublient jamais l’eucharistie ; c’est dans l’eucharistie qu’ils puiseront leur force, leur dynamisme pour être les apôtres dont le monde a besoin ; la messe ce n’est jamais une obligation, mais, pour nous, elle est une nécessité vitale pour pouvoir vivre et grandir en témoin au coeur de notre monde." Il avait la larme à l’oeil, tout était dit et déjà il pensait à l’eucharistie qui nous rassemble pour faire de nous tous les témoins de la présence et de la puissance de Jésus.
Cependant, il tourna encore une fois les pages de son Nouveau Testament et il me montra ces quelques mots de Paul pour que je vous les donne en guise de conclusion et que vous puissiez les redire : "Ce n’est plus moi qui vis, c’est Jésus qui vit en moi. Ma vie présente, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré pour moi !"